« Il n’y a pas que l’oralité qui compte en Afrique »

La médiathèque Jacques Ellul de Pessac abrite depuis le 2 novembre une exposition sur les manuscrits de Tombouctou, sauvés de la destruction par Abdel Kader Haidara. Quinze panneaux photographiques composent l’exposition, la même qui a été inaugurée il y a deux ans lors la Journée Mondiale de la Francophonie au siège de l’OIF à Paris, en présence de François Hollande et du Secrétaire général de la Francophonie Abdou Diouf.
A l’occasion du vernissage de l’exposition, Francie Albarran, coordinatrice du collectif Pessac SSI (Semaine de la Solidarité Internationale) et à l’origine de la venue d’Abdel Kader Haidara pour le Festival International du Film d’Histoire de Pessac, a salué le travail du Malien. Pour elle, il permet de se rendre compte que l’Afrique n’est pas confinée dans ses traditions orales et met les manuscrits en lumière, en Afrique mais aussi dans le monde entier.

Noémie Gaschy et Sarah Karama